Le Rocher d’or ou Kyathioko en 2 jours

Jour 2 et 3 : Kyathioko

 

Réveil difficile, sauf pour ma femme que le concert canin n’a pas visiblement pas perturbé ; je me pince histoire de bien vérifier que je n ai pas rêvé.

 

Mais cette nuit à passer à compter les bouddhas sautant au dessus de la muraille de Chine (?!), était un mauvais présage car ce matin je perds mon chapeau Indiana Jones et malgré les nombreuses prières à Bouddha et une pénitence sur les genoux de mon lit jusqu’à la salle de bain, rien n’y fit , il a décidé, le bougre, de le garder pour lui !!

 

On prend la route vers Bago première étape de l’étape (répétition) qui nous conduit au rocher d’or à Kyathioko (après 5 tentatives on prononce correctement)

 

Arrêt du chauffeur pour faire une offrande au bord de la route ( c’est pour un « festival » sorte de fête bouddhiste ) et il accroche un porte bonheur devant la voiture.

 

Le trajet permet d’ entrevoir les aspects de la vie quotidienne : les échoppes, les voitures chargés à ras bord , les villages etc…

 

 

En attendant je finis …euh non …..je commence et termine ma nuit dans la voiture jusqu’à Bago.

« Ouaff,ouaff » aboie-je en me réveillant à Bago.

On visite la pagode avec les 4 bouddhas assis (1 sur les 4 côtés d’un triangle )…ah je vois qu’il y en a quand même qui suivent …….d’un carré évidemment.

 

 

et du coup, je comprends mieux les impures dont le doigt de bouddha les pointe : vu que le dit doigt fait au moins 4 mètres y a de quoi balisé non ?

 

Puis on va au monastère et pourquoi on va au monastère ? Pour voir l’offrande aux moines et les voir manger ( a 10H30 ca fait tôt non ?) Il y a des anciens et des petits moines (les moinetons ?) Etonnant.

 

Etonnant aussi cet « Angelus » bouddhiste monocorde .

Après le petit-dèje , on se fait arrêter sur la route par un taureau humain (again pour un festival)

 

 

Et quelques vues de la loto birmane (impossible de gagner selon le guide , remarquez c’est comme chez nous ! )

 

 

Puis une pagode aux abeilles (bof)

 

une pagode again (y en aura des again …)

 

Y a quand meme un sacré paradoxe quand on voit la misère des gens et les urnes remplies à raz-bord dans les pagodes …

 

 

On fait un dernier saut de puce à la pagode du serpent birman : ça fout les jetons mais ce serpent attire ma sympathie lorsque j’apprends qu’il peut engloutir une femme en une fois (« La mienne aussi ?  » demandai-je à tout hasard …)

 

 

Puis en route vers Kyathioko (bravo bien prononcé !).Là, on laisse la caisse et on embarque dans une belle limousine climatisée avec siège en cuir….euh non… la c’est le rêve que j’ai fait dans la voiture avant d’arriver au départ de la montée.

 

 

En fait, on est entassé un peu comme du bétail (6 par rangées) dans un camion , mais ô amélioration suprême, les planches de bois sont capitonnées ce qui est pour nos fesses d’un réconfort inoubliable…

 

La montée est un must et rien que pour cela on peut perdre 2 jours de son voyage : ça rigole nerveux quand on descend une cote à tombeau ouvert jusqu’à un pont branlant mais bref on arrive au « base camp » ce que je traduis astucieusement par camp de base.

 

 

Mais là, c’est pas fini car pour arriver au rocher d’or y a encore ¾ heure de montée sec sans les bagages qu’ on laisse à l’hôtel du Golden Rock.

 

C’est une course contre la montre vu qu’il est presque 16 H30 et le soleil se couche entre 17H 15 et 30.

 

Du coup, je monte en solo et j’arrive just in time en croisant des nonnes (=des madames moines) facilement reconnaissables à leur pet…

 

Mais quel spectacle extraordinaire car outre le caractère sacré de ce lieu , l’aspect tordu de ce rock en équilibre ( instable ?) est impressionnant

 

 

Par pure vengance contre le Dieu qui m a volé mon chapeau, j’ai essayé de le pousser mais, Bouddha merci, il n’a pas bougé .Il parait qu’il y a un petit interstice de la largeur d’une feuille de bambou entre le Rock et son support….j’ai pas vérifié…

 

 

Je fais acte de solidarité boudhiste en collant une « gold leave » sur le coté accessible et là, je me dis : de l’autre coté non accessible, est ce aussi de l’or ou est-ce simplement peint ? Si quelqu’un pouvait me renseigner la dessus, cela me rendra mes nuits plus paisiebles…

 

 

Là haut ça fait un peu « marchands du temple » facon bouddhiste…

 

Puis retour à l’hôtel (re-45 Min euh non 35 min de descente car il y a un petit raccourci par les échoppes ,fallait le savoir …) et en passant on s’enfile quelques spécialités locales du style « vers gluant avec pattes « 

 

 

Meuh non, c’était pour de semblant !

 

Hôtel très bien, mais un peu cher et qui ne permet pas de voir le lever du soleil .

 

Le retour du Rock vers Yangon offre pas mal de petits arrêts sympa

D’abord la récolte de caoutchouc (exporté en Malaisie) :

 

Puis arrêt Miam-miam à la plantation de pamplemousse .

 

Puis arrêt Pas Miam-miam à la vente de poissons séchés (heureusement j’ai le nez bouché)

 

Puis une Pagode avec Bouddha couché

 

Puis arrêt pipo type « touriste-qui-nourrit-le- poisson »,rigolo.

 

Arrêt sérieux : Le seul cimetière de la guerre 39-45 , anglais évidemment , au fait où sont enterrés les birmans morts avec eux ??

 

Puis comme on avait un peu la nostalgie,une pagode à Yangon entouré de verre

 

Un arrêt thé + Ravioli au Lucky Seven conseillé dans le Lonely

 

Puis les éléphants blancs, étonnant mais franchement voir un éléphant enchainé et faire des allées et venues c’est pas top.

 

Puis Chinatown avec ces étales en bordure de route.

 

Et enfin on bouffe dans le coup de coeur du lonely , typique sauf le maïs car on y a trouvé des petits asticots typiques aussi …du coup le coup de cœur c’est transforme en haut de cœur…mais la tea-salade (feuille de thé + pinuts) est excellente

 

Nuit au Clover : finalement mis à part une petite complainte canine , le concert tant redouté n’a pas eu lieu ; Merci Bouddha.

et en route vers de nouvelles aventures…