Jour 1 : Vol et arrivée sur Bari – MateraJour 2 : Matera – Castellanna Grotta – AlberobelloJour 3 : Alberobello – Monipoli – OstuniJour 4 : Ostuni – Lecce – GallipoliJour 5: Gallipoli – Marina Di LeucaJour 6 : Marina Di Leuca – OtrantoJour 7: Otranto – LecceJour 8 : Lecce – Bari et retour sur Baden-Baden
Retour vers généralités(Hôtel,…)
Comme d’hab, on part de Baden par Ryanair.
Du haut, on aperçoit Gambsheim et le lac du Fond (ou Bodensee) en Allemagne
Arrivée sur Bari ce dimanche après-midi qu’on visite presto ( voyez on fait des efforts pour parler italien ) vu qu’y a pas grand chose à voir si ce n’est le château au centre,
la basilique avec des arches au milieu et la crypte et les reliques de San Tonio ( à ne pas confondre avec San Antonio)
On est de suite dans l’ambiance italienne avec le foot, les balcons et les antennes de télé…
C’est un endroit extraordinaire vraiment unique avec des centaines d’habitations, plus ou moins troglodytes au bord d’un ravin (ravina). Notre hôtel est directement au bord du ravin ce qui me donne des idées lorsque Fabienne se promène a côté, vu qu’on vient de souscrire une bonne assurance décès.
C’est ici qu’a été tourné une multitude de films tournant autour de la passion du Christ (L´évangile selon St Mathieu par exemple)
Nous profitons également des visites guides des habitations proposes par l’office du tourisme ( 15€/pers) avec leur maisons reconstituées, et les églises et leurs peintures.
Les briques des murs recèlent des fois des reliques du passé très antérieur…
et la fraîcheur des caves a de quoi surprendre si on passe de 28° à 10° (je parle de la T° et non du degré d’alcool)
Ce qui extraordinaire en Italie c’est que la vie semble commencer vers 22H mais pas avant .
Un diner dans une tratoria typique du centre avec les Oriecchiette et un verre de rouge d’Ostuni
Nous avons la bonne idée de contourner la Ravina (il faut quand même 8 Km ) pour atteindre l’autre côté: la vue de la ville est magnifique et on peut voir que les habitations troglodytes ont été vidées pour cause d’insalubrité, les habitants ayant été relogés dans les immeubles plus haut
Grotta Castellana
Ce sont de superbes grottes assez longues (3km et 2H de visite ) avec le clou de la visite la chambre blanche mais pas moyen de faire des pictures même en truandant (disons que j’avais pas envie d’un dîner aux chandelles avec les carabiniers)
Mais ils ne manquent pas d’humour en sortant.
Là encore lieu unique puisqu’on se trouve au milieu des Trulli (pluriel de trullo) habitation typique d’ouvrier agricole avec un toit en pierre.
Puis pasta à manger puis pasta à manger en sachet et enfin des caroubes
Contrairement au cacao, la caroube ne contient ni théobromine, ni caféine, deux alcaloïdes à l’action excitante sur l’organisme. De plus, elle contient moins de protéines et de matières grasses, tout en ayant plus de fibres et trois fois plus de calcium.
C’est la ville blanche
Un arrêt au pied d’une statue avec un évêque qui nous demande de boire un « Spritz » sous peine de châtiment céleste
On s’éxécute comme dirait Louis Capet le 21 janvier 1793
Bon et comme on est à moitié bourré on se couche
Monopoli
On a cherché l’avenue de la villette mais on est tombé sur une petite plage du côté de San Stephano sans passer par la case départ
Bon il fait assez frisquet en ce mois de juin: l’eau est à env.22° nais y a pas un rital qui s’y risque.
Du coup ça creuse et hop, c’est pas très typique mais tout est local
Jour 4: Lecce-Galippoli 45 KmDébut
Ça y est: on rend la voiture de loc à Lecce et on prend nos vélos à l’office du tourisme de Lecce.
Ce sont des « Carlos Bianchi » réalisés par le fils du footballeur (meuh non c’est des c….ries ), finalement ces Bianchi sont très bien avec leurs vitesses.
Contrairement aux informations alarmistes sur certains sites au sujet de l’état de la route, on a trouvé les routes tout à fait convenables, il y a bien sur eu des routes un peu défoncées et des abords sales mais franchement c’est souvent pas beaucoup mieux chez nous…
La route est sans difficulté et sans grand trafic; mais souvent on emprunte des routes qui longent les oliveraies.
Pour le temps on a eu du bol, rien, pas d’orage,pas de canicule, ni d’averse malgré le temps menaçant au départ en traversant un vignoble qui ressemble plus à un grand fouillis de feuilles
Corpetino
Rencontre avec éditeur d’un journal satirique puis d’un cycliste qui a la maladie de Parkinson et qui nous offre un livre de poésie qu ‘il a rédiger en faisant le parcours de Osimo à Copertino en 10 j—-> 650 km superbe exploit.
Nardo
Pause postprandiale à Nardo sur la place du village: pas un rital en vue à cette heure.
On a la bonne surprise de constater qu’un café ne coute que 80 Ct
La route continue vers Galipoli en suivant la côte
Gallipoli est une magnifique ville de pêche dont le centre est une sorte de péninsule
Le centre est pas mal aussi aussi
Jour 5: Galipoli – Santa Maria Di Leuca 52 KmDébut
Après un B frugal dans la B&B Casa el Turista au demeurant à recommander, nous enfourchons nos Harlem et fonçons à tombeau ouvert vers Santa Maria di Leuca. Bon ça c’était le rêve de la nuit.
Ce matin il fait beau, pas beaucoup de voitures mais comme c’est limité à 50 km/h, on se force à rouler sous cette vitesse (euh…en fait on se force pas …)
Premier arrêt dans un cimetière où là les tombeaux sont fermés (voir plus haut pour ceux qui suivent pas)
Puis juste une photo dans un carrefour où on ne se gène pas de garer sa voiture
Puis arrêt déjeuner à Urgento, où il devenait urgent de manger (le beau balèse au milieu de la place c’est moi)
Bien entendu un cappuccino avant de repartir sous ….27° (et je le prouve)
La route longe la plage mais souvent ce sont des chemins de terre voire de sable
On décide de s’arrêter se baigner: on loue 2 transat pour 8€ et on s’allonge pour faire la sieste (siesta en italien)
che è bello l’amore in Italia !!
Je traduis : Que c’est beau l’amour en Italie …
Allez, à regret on repart, mais un drapeau type corse ou corsaire nous prédit un mauvais présage…
Et bien sûr ça n’a pas loupé, quelques km après patatras…Fabienne coince sa chaîne entre 2 plateaux de fruits de mer..euh non de son vélo et là on est vraiment comme un italien devant un plat de nouille sans sauce tomate, on sait pas quoi faire vu qu’on est dans un coin pommé et qu’on a pas d’outils.
Mais la Madone veillait: je lève la tête (il faut toujours lever la tête dans ses moments là) et j’entends que quelqu’un parle french.Mama Mia ! En face de nous, téléphonait un suisse dans sa résidence secondaire: c’est bien la première fois que j’aurais embrassé un suisse (même du Valais) qui nous fournit ce qu’il faut pour décoincer la chaîne. Ça m’a valu 10 doigts à nettoyer et un cierge à la cathédrale de Lecce…
On arrive tard à Santa Maria Di Leuca ,rien d’extraordinaire et surtout pas l’hôtel…mais pas la pizza le soir….
Jour 5: Santa Maria Di Leuca – Otranto 54 km Début
C’est la plus belle randonnée cycliste car elle longe la mer mais en hauteur: c’est rarement plat mais ma foi, c’est vallonné juste pour nous qui sommes des novices et dont le seul exploit notable paru dans la presse locale (mise à part le trajet Haguenau-Wörth sous la pluie) aura été de descendre le Danube jusqu’à Vienne.
Ça commence bien: une belle côte avant d’arriver au dessus de Santa-Marina qui nous offre cette fois ci une très belle vue
On a pas pu résister à un petit bain, mais manque de pot y avait du monde.
Donc on applique les solutions qui ont fait leur preuve : j’enlève mes chaussettes
AVANT:
APRES:
On fait une deuxième pause à je sais-plus-où connu pour sa plage dans les rochers:
On prend évidemment un expresso: mais que savez vous sur le café italien ?
Tout savoir sur l’Expresso
Le terme italien espresso dérive du verbe esprimere, dont il est le participe passé, signifiant extraire par pression.
Le caffè espresso naît à Turin en 1884 suite à l’invention – de la machine pour le produire – par Angelo Moriondo (brevet n. 33/256 du 16 mai 1884). L’invention est ensuite protégée par un brevet international enregistré à Paris le 23 octobre 1885.
Un expresso est de couleur brun foncé et est surmonté d’une mousse dorée surnageant appelée crema, composée d’huiles, de protéines et de sucres.
Pour avoir droit au nom « expresso », la boisson chaude doit avoir été préparée avec au moins 7 g de café torréfié par décilitre (contre 5 g pour un « café »).
Le café expresso diffère du café habituellement préparé par filtration ou par simple percolation (comme dans les cafetières italiennes) par sa consistance épaisse et son fort arôme.
À cause de son goût très fort, l’expresso servi sans sucre et sans lait est considéré par certains comme ayant un goût exquis et est généralement servi en petite quantité dans de petites tasses.
Certains amateurs commandent leur espresso, simple ou double, avec un petit verre d’eau fraîche afin de s’éclaircir le palais avant la dégustation.
L’espresso est un élément clé de la culture italienne. Il est servi selon un nombre incalculable de préparations :
Caffè ristretto (serré) : noir très fort
Caffè lungo (allongé) : espresso que l’on obtient en laissant couler plus d’eau à travers le filtre de la machine… environ le tiers plus d’eau — toute l’eau passe dans le filtre
Caffè all’americana ou americano : espresso auquel on rajoute de l’eau chaude, parfois en proportions égales ou réalisé avec un percolateur classique
Long black : espresso ajouté à de l’eau chaude (contrairement à l’americano), pour préserver la crema
Caffè corretto (dans le sens de corrigé) : avec un peu de liqueur, de la grappa par défaut, mais le barista vous demandera peut-être quel alcool (liquore) vous préférez (brandy, whisky…)
Caffè macchiato (taché) : avec un peu de mousse de lait
Caffè macchiato freddo : avec un peu de lait froid
Caffè con Panna : avec de la crème fouettée sur le dessus
Caffè Hag : expresso décaféiné (nom dérivé du premier dépositaire du procédé décaféiné Kaffee HAG (Kaffee-Handels-AG), originaire de Brême)
Caffè schiumato : avec un peu plus de mousse
Caffè in vetro : dans un petit verre
Caffè Macchiatone : grand macchiato.
Caffè Caldo con ghiaccio : on y verse un cube de glace pour le rafraîchir
Caffè Amalfi : avec une écorce de citron
Caffè « di capra » : avec du lait de chèvre (en Sardaigne)
Caffè Miniveneziano : long, dans un verre, macchiato, avec un peu de poudre de cacao
Caffè doppio (double) : noir, fort et allongé
Caffè doppio in tazza grande : double expresso dans une grande tasse
Caffé latte (café au lait) : un grand bol de lait chaud avec un peu de café. Le petit déjeuner familial classique italien ; on y trempe généralement des petits biscuits.
Caffè alla Nutella : avec une pointe de Nutella
Café frappé : expresso, sucre, vanille et glace passés au coquetelier/shaker
Cappuccino : expresso dans une grande tasse complété d’une mousse de lait montée à la vapeur et saupoudré de cacao
On arrive à Santa Cesarea connu ou plus exactement méconnu pour ses thermes à eaux sulfureuses et surtout pour ces palais styles mauresques; en fait c’est une ville fantôme. C’est comme si Nice ou Cannes avait été abandonné par ses habitants. On hésite à acheter un de ces palais et on repart avec le sentiment de ne pas avoir fait de connerie.
Puis avant une dernière montée (au fond Fabienne), on descend sur Otranto
Le gite Un posto al sol est formidable mais un peu loin; heureusement les restaurants sont désertés vu que le Costa-Rica est en train de mettre une déculotté aux ritals
Donc poissons et langoustines
Jour 7: Otranto-Lecce 53 kmDébut
Hop on prend nos Bianchi pour le dernier trajet vers Lecce. On prend l’option de suivre la côte et de bifurquer à Torre dell Orso
Bien entendu, on loue pour 2 heures 2 transats, on déguste 2 cappuccinos sous les 2 yeux glauques des 2 rougets puis on roule à travers les oliviers jusqu’à Acaia
Acaia est une ville fortifiée du XV ème siècle avec d’étonnantes rues parallèles dont une porte le nom d’un héros Rugge Vito qui a saboté une centrale électrique, a perdu une jambe avant d’être exécuté en 1944. Y avait aussi des résistants en Italie…
Sur Street view:
On arrive à Lecce et on se sépare avec regrets de nos Bianchi
le B&B Dimora Vicolo Corto est au centre et est très bien situé. On profite de la fin de la journée pour visiter Lecce avec une expo d’art contemporain
On termine par un plantureux repas dans une zone piétonne (ça donne faim tout ça…)
Superbe Lecce
Et voila retour par le train vers Bari (dernière frayeur lorsque Fabienne a failli oublier une valise sur le quai de Lecce) vers Bari où un avion a été spécialement affrété pour nous par Ryanair.
Michel, juin 2014