Jour 9 et 10 : Les îles flottantes (lac Titicaca).

 

  • Loger chez l’habitant à Lyachon demande quelques fois des sacrifices comme celui de se laver à l’eau froide ou de se priver de douche , mais le progrès technologique nous a fait découvrir les lingettes qui grâce à Dieu nous fait croire que nous sommes propres . Nous partons de chez Timo pour rejoindre les bords du lac de Titicaca où nous prenons un kayak pour rejoindre les iles flottantes.

 

 

  • Pas de bateau , peu d’oiseaux , un silence juste interrompu par le clapotis du geste auguste de la rameuse peu habituée à relier Lyachon aux iles flottantes

 

 

  • La communauté est composée de 8 familles vivant sur environ 400 m2 dans des huttes de roseau.

  • Difficile d’imaginer leur vie : pas de jardin, pas de Lidl,pas de métro,pas de resto,pas de ciné,pas de DNA le matin ,pas de police,pas de voiture ,pas de déplacement , une vie basée sur ce qui est élémentaire : manger , travailler , faire des enfants…. un retour au basique…..

 

 

  • Là on vit de la pêche, on fait des mioches et on préserve son île et surtout le gagne pain que représentent les touristes…En arrivant ,des femmes  nettoient des filets que les hommes (au fait où sont ils ? ) poseront dans la soirée (perches,truites ) et venderont à la fraîche sur le marché de Puno .

  • D’ailleurs c’est midi et une table est improvisée : patate et perche au demeurant excellente nous sont servis .

 

 

  • L’aprèm commence par une « pêche spécial touriste » sur un bateau type  « tonkitiki » en roseau évidemment : on lance quelques filets  puis on pose sont des collets lestés par une pierre et planqués dans les roseaux pour attraper le canard crédule  .Puis on coupe les roseaux grâce à une faucille et un marteau : euh non pas de marteau.

 

 

 

  • Tiens au fait vous saviez que l’intérieur des roseaux se mangeait ? ça a la consistance du Chamalow mais sans le goût puisque ça a le goût du roseau qui n’en a pas (vous suivez ???)

  • L’après midi est venteux et ça caille (ce qui pour un coin à canard est normal) ; du coup on se réfugie dans le bateau qui est là uniquement pour les toilettes ( et oui ils n’ont pas encore de sani broyeur …) C’est un peu long mais grâce à Vargas le temps passe vite ( plus que 2 chapitres …)

 

 

  • Le diner(juste une soupe ) se fait aux chandelles ce qui nous fait d’ailleurs bien balisé car on se dit que les roseaux sont secs et archi secs , qu’il n y a pas d’extincteur et le 17 péruvien n’est pas accessible .

  • La nuit sera pour ma part une peu difficile : impossible de se réchauffer les extrémités inférieures (on est qd même à 3000m et au bord de l’eau ) et je glisse deux fois hors du lit de roseau (eh oui le lit est lui aussi en roseau mais avant de jeter votre multispire réfléchissez à deux fois )

 

  • Matin petit-déj local : patate,oeuf dur, thé coca-menthe comme d’hab.

  • Puis arrive la traditionnelle vente de bibelots de l’artisanat local : difficile de ne rien prendre mais la négociation est facile ; on repart avec un mobile mais pas téléphonique ,2 coupelles pour sel-poivre et une barque en roseau histoire de nous souvenir de ces iles  bien que mes fesses garderont un bout de temps les stigmates des roseaux gravés sur ma peau de bébé ( 35 soles pas de quoi se ruiner )

  • On prend le bateau pour l’île de Taquile :

  • après 1H de marche on atteint le centre du village ( à noter que grâce aux habitants de Taquile , l’industrie de la tongue a vu s’offrir une nouveau débouché: des gonds de porte !!)

 

  • Et si vous avez des problèmes d’essouflement prenez des feuilles de menthe ,cela va tout de suite mieux !

  • Rien de spécial si ce n’est les hommes qui tricotent ,pas très viril comme activité mais ma foi au Pérou il faut savoir tricoter pour être un homme.

  • Déjeuner sur une terrasse avec une superbe vue ; repas de touriste traditionnel: soupe queschua excellente,riz, frites (yes !) et truite avec confiture de fraise ( un peu à l’allemande non ?)

 

  • On reprend le bâteau pour la peninsule de Xeres et là petit incident : le conducteur du bateau refuse de nous amener à l’endroit prévu «pas au contrat…»…on entendrait raler un fournisseur francais .

 

  • Qu’à cela ne tienne nous repartons sur Lachon pour escalader sur le Mont auki Kacus .Pas de quoi  faire de  cette montée une soupe de patate péruvienne , mais l’altitude nous plombe les poumons on est  la haut à 4200 m.et là ce n’est pas le petit «2 étoiles» du guide vert mais un magnifique panorama qui vaut vraiment le détour (***) avec une vue superbe du lac et presqu’à 360  °(on est sur une péninsule)

 

  • La descente sur Lyachon se fait difficilement car plein de cailloux mais la luminosité est extraordinaire (il est 16 H  et le soleil commence à se coucher ) et il y a quelque chose de vraiment très sympa que de rencontrer les « Lyachonnais » en train de rentrer leurs veaux,vaches avec les sonorités animales qui vont avec( notamment l’âne qui …qui….qui….brait bravo !)

 

  • On rentre chez Primo.

  • La journée avait bien commencé : ciel sans nuages ,lac calme, pas de bruit et la perspective de nous doucher le soir à Lima nous autorisait à ne pas être trop regardant sur notre état sanitaire.

  • Après le peit dèje , un guide présent nous dit que l’aéroport de Juliaca où nous devons prendre l’avion le soir est fermé : nous lui demandons de confirmer cette info mais on lui affirme que tout est Ok ce qui nous rassure évidemment.

 

Vue de Lachon .

 

  • Une dernière petite balade sur le haut de Lachon nous opermet de voir l’étendue des rosaux sur le lac.Un dernier repas avec fromage chaud,quelques photos en costume traditionnel (qu’est ce qu’on a eu l’air c…) et nous prenons la route pour Siluscani , site inca avec tombes et un petit lac.

  • Quelqu’un a vu dans ce site des symboles sexuels ( on cherche encore …)

 

 

  • Le site est  constitué de tombes les chullos avec une entrée liliputienne et des inscriptions comme des lézards ou des serpents.

 

  • Le petit lac est sympa et c’est la 1ère fois que je vois des bœufs avec de l’eau à mi-hauteur.

 

  • Nous repartons sur Juliaca ville sâle mais très animée en direction l’aéroport . Et c’est à ce moment que ca s’est gâté….car l’aéroport est fermé et notre vol annulé évidemment .On se regarde comme des blaireaux péruviens qui ont loupé leur avion  mais l’alsacien ne se laisse rarement abattre même si les dieux péruviens sont contre lui .

  • Au fait ,pourquoi il est closed l’aéroport ? Car les manifestants (des mineurs) ont cassé les installations de L’aéroport suite à une modification de la loi sur les concessions minières ( enfin je suppose qu’ils avaient de bonne raison de faire cela !)

 

http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2080025,00.html

 

  • Le soleil se couche et on commence à s’organiser dans le taxi grâce à  mon téléphone portable et Rosalie notre guide qui réussit à nous avoir un vol à Aréquipa pour Lima mais le lendemain à 6 H potron-minet.

  • Finalement on réussit à prendre un bus pour Arequipa ( à 200km) vers 19H ; le bus est bon marché (15s/pers) soit 5 € pour un trajet de 4H30 .

  • Tout se passe bien mais avec le bol qu’on a ,on est juste à côté du seul ronfleur du bus qui a du scier une bonne partie de la forêt amazonienne.

  • Bonan-malan on arrive vers 23H  à Arequipa et contrairement à ce que je pensais la «bus station» est propre et bien sécurisé mais pas de transfert en vue …on attend….30 ‘ toujours rien alors on prend un taxi et en cours de route le « bon » transfert nous appelle : retour à la bus station et enfin vers minuit on arrive à l’hôtel au demeurant très bien sauf la musique de la discothèque qui a nous bercé un bout de temps …

  • Une douche salvatrice nous remonte  partiellement le moral car nous devons nous lever dans 3 H pour prendre l’avion à 6H pour Lima.

  • Mais tout se passe bien même le transfert est là à 4 H du mat : je sens que nous passons du statut  looser à celui de Winner !!

  • Seule image de Arequipa : les montagnes volcaniques de l’aréoport.Le vol Arequipa-Lima se passe bien et les vues du ciel montre que le Pérou est un pays très accidenté géologiquement parlant.

et LIMA enfin …